Histoire de l’ostéopathie
L’ostéopathie fut fondée par Andrew Taylors Still (1828-18117).
C’est le 22 juin 1874 dans le middle West américain dans un contexte médical plus proche des descriptions de Molière que de la médecine actuel, que Andrew Taylor Still au cour d ‘une épidémie de dysenterie parvient a guérir un enfant, puis dix-sept autres avec succès: l’ostéopathie était née.
« Je lance au vent la bannière de l’Ostéopathie! » Andrew Taylor Still
Alors qu’en Europe les débuts de la médecine scientifique font leur apparition, ces nouvelles connaissances ne sont pas encore connues de part le monde.
Malgré cette profusion de découvertes et d’avancées scientifiques, la pratique clinique quotidienne n’en était relativement que peu affectée. Beaucoup de praticiens étaient rebutés par ces nouvelles idées et continuaient et à utiliser les mêmes traitements : pose de sangsues, saignées et purges par ingestion de calomel ou chlorure de mercure. Andrew Still, ancien médecin, rompt définitivement avec la médecine de l’époque qu’il juge inefficaces voir même dangereuse. Il guérit alors avec ses mains, toutes sortes de maladies, même certaines qualifiées d’incurables.
En 1892, Still crée l’ASO (American School of Osteopathy)
Implanté à Kirksville dans le Missouri, il s’attache à répandre son savoir basé sur l’anatomie et l’étude des maladies (sémiologie). Sa vie remplit d’oppositions violentes de la part du corps médicale, ses nombreuses victoires thérapeutiques et sa renommer grandissante, confèrent les vices d’un homme vieillissant et nous permettent de comprendre que ses propos n’aient pas toujours été mesuré ; se targuant par exemple sans cesse de sa bonne santé et de sa longévité comme preuve irréfutable des bienfaits de l ostéopathie. Rapidement Andrew Taylor sent l’ostéopathie lui échappé, et craint de voir s’émousser l’identité, l’originalité et la pureté de l’ostéopathie par la création de treize collèges ostéopathiques Etat Unies entre 1896 et 1899.
John Martin Littlejohn vient consulter A. T. Still à Kirksville en 1892 pour des problèmes de santé
John Martin Littlejohn, médecin anglais, interréssé par cette médecine manuelle fait le voyage depuis l’Angleterre et se fais soigné par Andrew Taylor suite à des troubles de la santé chronique notamment au niveau du cou et de la nuque, il est tellement émerveillé, qu’il décide de devenir ostéopathe. Littlejohn suit la formation au collège de Kirksville, tout en y donnant des cours de physiologie. Passionné de science, il se heurte bientôt à Andrew Taylor, que les expériences douloureuses passées au contact de la médecine de son temps rend très réticent à intégrer les progrès de la médecine scientifique naissante à la pratique de l’ostéopathie.
Il lui arriva de faire irruption, furieux dans une classe, d’interrompre le cours et d’inscrire au tableaux: « PAS DE PHYSIOLOGIE ». Alors que pour Littlejohn toute science médicale devrait être intégré a l’enseignement ostéopathique, Andrew Still lui défendait une vision presque exclusivement anatomique.
En juin 1900 Littlejohn démissionne de l’ASO et fonde la British School of Osteopathy (BSO) en 1917 important ainsi l’ostéopathie en Europe.
William Garner Sutherland (1873-1954), disciple de Andrew Taylor Still, est enseignant aux premières heures a l’ASO.
Sutherland est issue d’une formation exclusivement littéraires et journalistique, il fait le voyage jusque au Missouri afin de rédiger un article sur Still et l’ostéopathie, impressionné devant le nombres de patients venant consultés et les résultats obtenue, lui aussi prend la voie de l’ostéopathie.
Au cours de ses études il tombe en arrêt devant un spécimen de crâne semi désarticulé, il est frappé par une étrange intuition : les agencements anatomiques des sutures crâniennes sont semblable aux ouïes des poissons. Il a alors l’intuition que le crâne bouge et que le mouvement qui l’anime est une sorte de mouvement « respiratoire », une pulsation crânienne.
Bien que très controversé il consacrera sa vie a l’étude de ces mouvements et est a l’origine de l’ostéopathie dite « crânienne ».
Still meurt le 12 décembre 1917 d’une attaque.
On raconte que ses derniers mots à la profession furent : « gardez la pure, garçons, gardez la pure ».